jeudi 14 janvier 2016

Tchécoslovaques, Tchèques et Slovaques du Championnat de France d'hier à aujourd'hui.

Tout d'abord le 11 des Tchécoslovaques, Tchèques et Slovaques ayant évolué en France. Puis une liste d'un maximum de joueurs qui répondent aux critères.


11 de tous les temps de Tchécoslovaques du Championnat de France de Football :

 
11 de tous les temps des Tchécoslovaques de D1/ L1

Ou bien - mais l'équipe doit pouvoir combiner ou plutôt alterner les deux dispositifs :

11 de tous les temps des Tchécoslovaques de D1/ L1
La schéma tactique utilisé ci-dessus est le "metodo" italien des années 30 (ou WW, ou 2-3-2-3), qui s'inspire de l'école danubienne (et ses 5 avants placé sur une seule ligne) pour cependant aboutir à un dispositif plus défensif que ce que proposait cette dernière car dérivé également du "système", le WM, qui pour sa part est plus figé et en principe prudent (avec deux avants placé plus en retrait, les "inters", un marquage strict de la part des demis et des arrières et une circulation de la balle selon presque invariablement toujours un même circuit) tandis que le metodo, lui, doit permettre une variété d'offensives (attaque construite placée ou contre-attaque rapide). Seulement notre demi-centre a toutes les qualités d'un meneur de jeu en la personne d'Hasek. Ce qui doit donner un bon compromis entre le football pratiqué selon les principes de l'école danubienne, c'est à dire un jeu construit qui privilègie la multiplication des passes et celui que propose le metodo qui se déploie en phase offensive surtout au moyen de contre-attaques rapides. Enfin notons toutefois qu'aucun de nos deux inters n'est un buteur (ou inter de pointe) mais sont clairement tous deux des milieux offensifs, ce qui ne fait pas du tout de notre 5 d'attaque une ligne d'attaque semblable au 2-3-5 danubien et ses 5 avants toujours ou presque en pointe, ni même à une ligne d'avant du metodo ou du WM qui le plus souvent incluait dans sa paire d'inter un joueur d'avantage constructeur et un autre d'avantage buteur. Nous avons bien dans notre onze une paire de milieux de terrain offensifs, certes (avec un Kubik qui serait par ailleurs plus à même de défendre), mais assurément, aucun de ces deux avants n'est un avant de pointe comme par exemple Meazza (Italie des années 30) le fut et le resta quelque peu, une fois devenu inter. En cela également, il s'agit d'un compromis. Avec un football plus récent.



Liste des joueurs.

 

Tchèques : 

 

Václav Bára (Attaquant), SC Fivois 1933-1935. Vice-champion et meilleur buteur du club en 1934 avec 19 buts (4ème buteur du championnat).

 

Milan Baroš (A), Olympique Lyonnais de l'hiver 2007 à l'hiver 2008. 12 matchs/ 4 buts puis 12/ 3 en L1. Champion de France en 2007 (+ Trophée des Champions). Il remporta la Ligue des Champions avec Liverpool en 2005 à Istamboul.

 

Radek Bejbl (Milieu de terrain), RC Lens 2000-2002. 24 matchs lors de sa prmeière saison, puis une saison blanche. Il fût vice-champion d'Europe en 1996.

 

Frantisek Benes (A), Antibes 1932-1933 puis JA Saint-Servan en championnat amateur.

 

René Bolf (Défenseur), AJ Auxerre 2004-2006. Une première saison à 28 matchs et 4 buts puis 10 matchs lors de la seconde durant laquelle il est victime d'une importante blessure. Il ne retrouve les terrains qu'en Juin 2007 avec le Sparta Prague.

 

Jaroslav Bouček (D), Stade Rennais 1931-1933. Compte 31 sélections et un but en Equipe de Tchécoslovaquie dont il fit partie à la Coupe du Monde 1934 (la Tchécoslovaquie fut Finaliste) mais sans jouer. Titulaire, il fut quart-de-finaliste quatre ans plus tard.


Václav Bouška (D, M), Olympique Lillois 1934-1935. 11 fois international.

Václav Brabec (A), Olympique d'Alès 1934-1935.

Vojtěch Bradáč (A), FC Sochaux 1936-1937 (saisons 1935-1936 et 1936-1937). Vainqueur de la Coupe de France et Vice-champion de France en 1937. Membre sans jouer de l'Equipe Tchécosolovaque à la Coupe du Monde 1938.

Otto Bures (A), Olympique de Marseille 1946-1947 (7 matchs joués) puis Cannes ou plus exactement Cannes-Grasses les deux saisons suivantes. Lanterne rouge du  Championnat de France en 1949.

Antonin Carvan (A), SC Nîmois 1932-1934. International à 14 reprises.

Petr Cech (Gardien de but), Stade Rennais 2002-2004. Aida le Stade Rennais à se maintenir lors de sa première saison en Bretagne. Gardien de niveau mondial, il poursuivit sa carrière en Angleterre (Chelsea). Celui qui est en passe de ravir le record de sélections en Equipe de République Tchèque à Karel Karel Poborský, figure dans notre meilleur 11 ex-aequo avec Alexander Vencel. Cech ne passa que deux saisons en France mais y accomplît des merveilles tandis que le gardien slovaque performa pendant 10 ans à un très bon niveau avec Le Havre puis Strasbourg, aaccomplissant quelques très grands matchs également. Mais nous reviendrons à Vencel plus tard.

Jaroslav "William" Červený (M), SC Nîmois 1934-1935. 16ème et dernier du championnat. Cet international (7 sélections pour aucun but inscrit) joua auparavant au Sparta Prague (1919-1926) et aux Etats-Unis, au Sparta Chicago.

Maximilian Cyfka (M), SC Fivois 1932-1933 en D1 puis Le Touquet de 1933 à 1938. Joua au CS Avion en 1946-1947.

Václav Daněk (A), Le Havre 1991-1992, 17 matchs et 3 buts en Première Division. 22 fois international (9 buts) de 1982 à 1991.

Václav Drobný (D), RC Strasbourg 2002-2004 (prêté à Aston Villa en 2004-2005). 42 matchs de D1. 2 fois international en 2004.

Ladislav "Louis", "Ludwig", "Ludwick" Dupal (A), FC Sochaux 1946-1947 en D2 (Champion) puis en début de saison 1947-1948 en D1. RC Franc-Comptois 1947-1949 en D2 comme entraîneur-joueur. Puis entraîneur en D1 de Lens 1952-1953, Monaco 1953-1956, de Nantes 1956-1960 en D2, de Sochaux 1960-1961 en D2 puis en D1 la saison suivante, de Forbach en D2 jusqu'en 1965, en Belgique, et enfin d'Avignon en 1970-71 (D2). Finaliste de la Coupe Charles Drago en 64 avec Forbach en tant qu'entraîneur.

Jan Fiala (D), 28 matchs de D1 en 87-88 pour Le Havre. Ancien du Dukla 58 fois international de 1977 à 1987 (1 but).

Karel Finek (G), AS Saint-Etienne, 15 matchs en 1946-47 et 14 en 1947-48. 4ème de D1 en 48. Sélectionné national deux fois.

Pavel Fořt (A), a cumulé 10 matchs de L1 en 2006-2007 avec le Toulouse FC.

Jiří Hanke Hiron, dit Georges Hanke (A). Joueur du RC Lens en 1952-53 en provenance des "Millonarios" de Bogota qui rejoignit ensuite le FC Barcelone. Il cotoya donc Di Stéfano (en Colombie) avant de rejoindre son compatriote Kubala à Barcelone. Plus modestement, à Lens, il fut le coéquipier de Xercès et du jeune Ludo, excellents joueurs au demeurant. 13 matchs/ 2 buts en Ligue 1, 57/ 5 en liga. 5 sélections.

Ivan Hašek (M), RC Strasbourg 1990-1994. C'est à Strasbourg que le capitaine de la sélection tchèque, récente quart-de-finaliste au "Mundiale" italien, pose ses valises à l'été 90. De part son expérience, et son excellente technique, il s'impose rapidement comme l'un des meilleurs milieux de terrain du championnat de France de...D2 où il confirme être un véritable "joueur de classe" et qui du reste s'adapte sans peine au caractère âpre des matchs disputés dans l'antichambre de l'élite. Il fera parler cette classe en D1 de 91, après un précédent échec en barrages, jusqu'en 93, ne disputant toute fois qu'une petite moitié des matchs du Racing. Il termine doucement sa carrière au Japon (ou il inscrit tout de même une trentaine de buts) puis à son Sparta, à Prague.
Il retrouve le chemin de L'Alsace sans passer par la Lorraine en 2001 pour entraîner Strasbourg jusqu'en 2003 (montée en D1 en 2002). Enfin, en ce qui concerne sa "carrière française", il est l'entraîneur de l'AS Saint-Etienne le temps d'une saison (2006-2007).
Homme au caractère bien trempé, et joueur disposant d'une technique lui permettant de jouer libéro sans problème, nous le retrouvons au coeur de notre 11 de tous les temps comme celui qui assure la transition de la défense à l'attaque.

Marek Heinz (A), AS Saint-Etienne 2006-2007 et  FC Nantes 2007-2008 (en L2). Attaquant avec une préférence pour le côté gauche, un (tout) petit peu buteur (4 en L1) un peu passeur, plutôt doué et actif mais qui n'a pas atteint le niveau de performance attendu. 30 sélections tout de même, quoique la plupart du temps utilisé en cours ou en fin de match.

Karel "Karl" Hes ou Hess (A), FC Metz 1936-1938, AS Saint-Etienne 1938-42. Passa en zone libre clandestinement pour échapper à  l'incoporation de force dans la Wehrmacht. Cet international (5 sélections en 1933-1934) fut finaliste de Coupe en 1938 (Metz, sans Bakhuys,  fut battu par l'OM de Kohut, Aznar et Zatelli). 55 matchs pour 22 buts en D1 et 6/ 6 en Coupe avec Metz. 30/ 3 en D1, 24/ 1 en Championnat de guerre et 11/ 4 en Coupe de France avec Saint-Etienne.

Jozef  "Pépi" Humpal, né en 1918 (A), FC Sochaux 1946-1951 (46-47 en D2). Puis SO Montpellier 1951-1952 comme entraaîneur-joueur end D2, RC Strasbourg 1952-1953 en D2 comme joueur et 1953-1955 en D1 (entraîneur-joueur) pour 12 matchs joués lors de cette dernière période de même que de 1955 à 1957 avec Béziers, en D2, toujours en tant qu'entraîneur-joueur.
En tournée avec son club le SK Bat'a Zlin en 1946, il décide de rester en France et signe pour le FC Sochaux, club dont il fait partie de la légende. L'attaquant au front dégarni fit parler la poudre dès sa première saison au club en terminant meilleur buteur du championnat de deuxième division avec 45 buts. Pour le titre de champion et la montée au bout, aux côtés d'un autre (très) grand nom du club, Roger Courtois, international français d'avant-guerre. S'en suivirent quelques bonnes années passées au chaud en D1 grâce aux toujours nombreux buts du très opportuniste tchèque (meilleur buteur 1949) connu comme étant capable d'également marquer sur coup-franc.
Si les plus glorieuses années du FC Sochaux se situe dans l'avant-guerre, Humpal aura su laisser cependant son empreinte dans le club du Doubs dont il est une figure historique. Joueur du centre ou ailier gauche, il est le numéro 11 de notre sélection, présentée en tout début d'article.


Miroslav Jankowski (A), international, AS Saint-Etienne 1947-1949. 57 matchs/ 5 buts en D1. Meurt dans un accident de moto, le 1er Mai 1949, à l'âge de 27 ans. Il avait choisi de rester à Chambon-Feugerolles pour y suivre une rencontre cycliste plutôt que d'effectuer le déplacement à Nice pour un match de championnat. Ainsi l'ASSE perdît l'un de ses meilleurs éléments.

Karel Jarolím (M). N'évolua "qu'en" Division 2 avec Rouen, mais ce milieu de terrain reste une figure historique du club normand. Après 3 saisons passées avec les diables, il "fait" sa dernière saison française avec Amiens dans le championnat de National, en 90-91. Du reste, cet ancien international (13 sélections, 2 buts) fut l'entraîneur adjoint d'Ivan Hašek au RC Strasbourg de 2001 à 2003.
Enfin, ses fils, Lukáš et David, passèrent par la Ligue 1.

Lukáš Jarolím (M), international -18 et -21 ans, Sedan 2002-2004 en D1 puis en D2 pour 12 et 13 matchs disputés. Fils de Karel, frère de David - Jarolím.

David Jarolím (M), fils de Karel, frère de Lukáš, fit un passage éclair à Evian-Thonon-Gaillard, équipe avec laquelle il participe à  5 matches de L1 d'août à Novembre 2012. Et à un match de Coupe de la Ligue. Puis il rentre au pays au Mladá Boleslavpour terminer une carrière qui pour l'essentiel se déroula en Allemagne (Bayern II, Nuremberg et Hambourg). 29 fois international A, quand joueur de Hambourg.

David Kobylík (M), RC Strasbourg 2002-2004. 25 matchs et 1 but en deux saisons de D1. International des -21 ans 32 fois pour 7 buts inscrits de 2002 à 2003.

Jan Kolaric (A), ailier d'Alès 1947-48.

Jan Koller (A), avant-centre de Monaco de 2006 à 2008. Puis Cannes de 2009 à 2011 et Monaco de nouveau, avec l'Equipe 3. Le géant tchèque (2 mètres 02) comptabilise 50 matchs et 12 buts en Ligue 1 et 55 buts en 91 sélections de 1999 à 2009. En France, il ajoute à son palmarès (championnats et Coupes de Belgique et de Tchéquie) la coupe du District Côte d'Azur et la Promotion d'Honneur en 2012 puis la Promotion d'Honneur A en 2015, avec Monaco 3 dont il est toujours l'un des joueurs aujourd'hui, en DHR. Il est également membre de l'équipe tchèque de "beach soccer".

František Kolman (D), Cannes 1947-1948 puis Toulon en D2 jusqu'en 1950.

Vilém König (A), Olympique de Marseille 1934-1935. Né à Prague. Autrichien puis tchécoslovaque. Participa à 8 matchs de championnat et à un 32ème de Finale de Coupe de France, trophée que remportera l'OM cette saison-là en battant Rennes après avoir perdu la précédente finale face à Sète.
König (1 sélection en 1926 face à la Suède) marqua en tout 4 buts pour 9 matchs disputés.

Pavel Kouba (G), AS Angoulême 1969-1972 quant l'équipe charentaise évoluait en Première Division. Ancien portier du Dukla dont il est est un joueur majeur de son son histoire de 58 à 65 et du Sparta de 65 à 69. 3 fois international, il était la doublure de Schroijf à la Coupe du Monde chilienne de 1962 où la Tchécoslovaquie s'est hissée jusqu'en Finale (battue par le Brésil).

Luboš Kubík (M), FC Metz 1991-1993 Arriva à Metz en provenance de la Fiorentina avec qui il fut finaliste de la Coupe UEFA. 56 fois international (11 buts), il  participa à la Coupe du Monde 1990 avec la Tchécoslovaquie dont il fut l'un des meilleurs joueurs et avec qui il atteignit les quarts (battu par le futur vainqueur, l'Allemagne réunifiée), et à l'Euro 1996 avec la jeune République Tchèque avec qui il atteint la finale sans toute fois y participer (victoire de l'Allemagne, encore).
L'un des bons joueurs du championnat de France à son époque. Il figure dans notre 11 ou il occupera le poste de milieu offensif/ relayeur côté droit.

František Kuchta (A), SC Nîmois 1933-1935. Répertorié comme étant de nationalité autrichienne.

Karel Kudrna (D), SO Montpellier 1932-1934 puis Nice (D2) jusqu'en 39, au moins.

Mario Lička (M), Stade brestois 2010-2013 (L1), Istres 2014-2015 (National). Quelques bonnes prestations avec Brest. Et peut-être quelques mauvaises. Un bon joueur sans plus. Il compte 3 sélections (2009-2010).

Karel Michlowski (A), Sochaux 1947, SCO d'Angers 1947-1949, AS Saint-Etienne 1949-1951 et de nouveau Angers, 1951-56. Ce milieu offensif ou ailier gauche spécialiste des longues touches a totalisé 57 matchs et 22 buts en D1, et en D2, 50 matchs et 10 buts. Entraîneur du SCO des 10 dernières journées du championnat  1952-1953 jusqu'à l'issue de la saison 1955-1956 (le tout en D2). Au RC Lens de 56 à 58, il présente à son palmarès le titre officieux de vice-champion de Première Division 56 et une place de finaliste en Coupe Charles Drago 57. A Nantes de 59 à 60 (D2). Puis de retour à Angers où il entraîne l'équipe première désormais en Division I,  jusqu'en Octobre 62, date à laquelle on lui confie l'équipe B jusqu'à la fin de la saison. Après quoi il entraîne les Intrépides d'Angers dans les divisions inférieures locales et L'Association Amicale de Blois en CFA (1964-1966). Retour à Angers en 74 pour diriger l'équipe B jusqu'en 1982.

Tomáš Mičola (A), Stade brestois 2010-2011. Recruté en même temps que son compatriote Lička par Brest, il dispute 17 matchs de D1 (1 but) comme doublure de Nolan Roux lors de sa première saison et un dernier match en début de saison 2011-2012 avant d'être cédé au Slavia de Prague.

Antonín Moudrý (M), né en 1905, SO Montpellier 1933-1934 (D1), OGC Nice 1935-1936 (D2). 2 sélections (1 en 1929 et 1 en 1932). 

Václav Mrázek (D), Stade Rennais 1929-1933. Titulaire lors de la première saison professionelle du club en 1932-1933.

Jozef Navra (A), Stade Rennais 1945-1946.
"Au début de la Seconde Guerre mondiale, il s’engage dans la légion étrangère française en Algérie. C’est à cette période qu’il rencontre Pépi Schneider, ancien entraîneur-joueur du Stade rennais.
Fait prisonnier par l’armée nazie, il doit attendre la fin de la guerre pour retrouver la liberté. C’est alors qu’il rejoint le Stade rennais, où il évolue durant la saison 1945-1946. Attaquant, Navra dispute ainsi deux rencontres sous le maillot stadiste". http://www.stade-rennais-online.com/Jozef-Navra.html

Oldrych Nyveldt (M, A), SC Nîmes 1933-34 en D1, 1934-1935 en D2 et Red Star 1937-1938 en D1, 1939 en D2.

Václav Němeček (M), Toulouse FC 1992-1995. 60 matchs de D1 (5 buts), 38 matchs de D2, 5 buts (1994-95). 40 sélections/ 5 buts avec la Tchécoslovaquie de 1988 à 1993 et 20 sélections/ 1 but avec la République Tchèque de 1994 à 1996. Du groupe finaliste de l'Euro 96 en Angleterre, il ne participe pas à la finale (1 match complet face au Portugal, 89 minutes). Quart-de-finaliste de la coupe du Monde 1990 (entré en cours de jeu face à l'Allemagne en "quarts"), il rejoint ses coéquipiers du Mondiale italien, Hasek et Kubik dans les 11 des Tchécoslovaques du Championnat de France dans lequel ses qualités d'abatage seront mises à profit.

Jaroslav Plašil  (M), AS Monaco 2000-2007 (prêté à L'US Créteil-Lusitanos en D2 en 2002-2003), FC Girondins de Bordeaux depuis 2009 (avec un crochet par Catane de Septembre 2013 à Juin 2014). Sélectionné pour la première fois en Equipe de République tchèque en 2004 il ne compte pas moins de 97 sélections (6 buts).
Joueur du championnat français depuis pour ainsi dire toujours, Jaroslav Plasil eût, fait rare, les joies de connaître les joies d'une grande épopée européenne pour sa première saison pleine en principauté, tout juste de retour d'un prêt très bénéfique du côté de Créteil. Saison pas tout à fait pleine cependant dans le sens où il manqua la Finale de La Ligue des Champions, perdue face à Porto, après avoir successivement éliminé avec son équipe le Real Madrid des "Galacticos" et Chelsea et son nouveau président russe, particulièrement ambitieux. Au premier tour Plasil, fut l'auteur d'un magnifique but, un lob, face au Depor de La Corogne, pour une mémorable victoire par 8 buts à 3.
Tout comme en Europe en cette année 2004, il sera parfois placé avec l'ASM mais jamais titré que se soit avec Monaco (deux fois troisième) ou avec Bordeaux qu'il rejoint alors que le club girondin vient d'être sacré champion de France, en 2009, mais qui après son exploit ne fera jamais mieux que 5ème. Il remporte cependant la Coupe avec Bordeaux en 2013.
Ce joueur au plus de 300 matchs de Division 1 ou Ligue 1, bien que quelque peu discret car toujours au service du collectif avant tout, démontra cependant tout son talent ces 10 dernières années, notamment sur coup de pied arrêté avec le club au scapulaire. Très actif, peu avare d'efforts durant sa carrière, il participe certainement en ce moment-même à l'une des dernières saisons de sa carrière.
Déjà une figure historique du championnat de France (malgré sa discrétion, certains chiffres resteront), il est un choix naturel pour occuper le poste de milieu gauche de notre sélection.

Tomáš Pospíchal (A). C'est à Rouen que cet international tchèque qui disputa la finale de la Coupe du Monde en 1962 au Chili termine sa carrière. En Normandie de 1968 à 1971, l'ancien ailier droit fît  béneficier grandement de son expérience aux "Diables" de Rouen, obtenant la 4ème place du championnat 1968-1969, qualificative pour la Coupes Villes de Foire.  Compétition européene dans laquelle les Rouennais, après avoir éliminé les Hollandais de Twente et les Belges de Charleroi, auront tenu tête au mythique club d'Arsenal pour une qualification in-extremis des Londoniens (0-0 à Rouen, 0-1 de l'autre côté de la Manche). Mais cette saison où Rouen termine 12ème est aussi, celle de la relégation administrative du club. Ainsi Pospichal accomplît la dernière année de sa riche carrière en Deuxième Division.
Bien que tenant un poste d "'interieur" à Rouen, il aurait pu figurer à l'aile droite de notre 11 si seulement si, il n'y avait eu la concurrence d'un autre brillant ailier passé dans le championnat de France quelques années plus tard, comme nous le verrons par la suite.

Vlastimil Preis (A), Cannes 1947-1948. 14ème en championant (sur 18). 12 sél./ 7 buts (1948-1950).

Vladar Prosek (M), Stade Rennais 1932-1933. Disputa, comme Mrazek, la première saison professionnelle du Stade Rennais. 6ème (sur 10) du Groupe B de Division I.

Jaroslav Repka (D). Avant-dernier du Championant de D1 1947-1948 avec Alès. 86 matchs (5 buts) en D2 pour l'AS Monaco de 1948 à 1951 + 8 matchs (5 buts!) en Coupe, toujours pour le club de la Principauté.

Milan Roeder (M), Lille OSC 1947-1948. Le Havre AC 1948-1949 (D2). Vice-champion de France de Division I 1948.

David Rozhenal (D), Paris Saint-Germain FC 2005-2007, prêté par Hambourg à Lille OSC en 2010-2011 il  joue pour le club nordiste jusqu'en 2015. Titulaire à Paris puis plutôt intermittent à Lille - il avait entre temps connu plusieurs blessures. Cet international aux 60 sélections a remporté les deux trophées majeurs du football français, à savoir la Coupe de France en 2006 avec PSG et le Championnat de Ligue 1 2011 avec le LOSC. Aussi, Rozhenal tient sa place dans notre 11.

Georges Séfelin (D/ M). Tchècoslovaque né à Prague et naturalisé français, il fit une seconde carrière en France après avoir défendu les couleurs du Sparta. Rennes 1931-1935, Fives 1935-1937, Montpellier 1937-1939, Sochaux 1939 et après-guerre, Red Star 1940-1942, Le Mans 1942-1943, Rennes 1943-1944, Le Mans 1944-1946.
"Georges Sefelin joue son premier match en France le 6 Septembre 1931 avec Stade Rennais contre le Véloce vannetais. Arrivé la veille de son pays natal, il n'a pas emmené avec lui ses chaussures de football. Chaussant une pointure 45, il lui est impossible de lui trouver une paire à sa taille. Sefelin joue finalement le match avec des chaussures trop petites, ce qui lui vaut deux semaines d'indisponibilité par la suite".  
Claude Loire, Le Stade rennais : fleuron du football breton 1901-1991.

Josef Silný, né en 1902 (A). Pur produit de l'école danubienne, cet attaquant d'envergure internationale (50 sélections, 28 buts de 1925 à 1934) mais qui ne joua que le match du premier tour à la Coupe du Monde 1934 qui voit la Tchécoslovaquie atteindre la finale (battue par l'Italie, en Italie) trouva un contrat en France au SC Nîmois ou il évolua de 1933 à 1935. Avant de boucler sa carrière "au pays" au HS Kromeriz (joua au Slavia de 1923 à 1926 et au Sparta de 1926 à 1933).

Rudolf "Rudi" Skácel (D), joua à l'OM lors de la saison 2003-2004 avant d'être transféré vers le championnat grec, au "Pana". 20 matchs de D1 (1 but) et 7 sélections de 2003 à 2010 (1 but). Il joua milieu dans le couloir gauche durant l'essentiel de sa carrière post-marseillaise notament aux Hearts of Midlothian en Ecosse.

Vladimír Šmicer (M, A), RC Lens 1996-1999, FC Girondins de Bordeaux 2005-2004.
De la grande équipe Lensoise de la fin des années 90 qui remporta le Championnat 98 aux dépends du Metz à la différence de buts (+25 contre +20) et qui manqua de peu de faire le doublé, battue au Stade de France par le...PSG, 2 buts à 1. Smicer inscrivit le but lensois à la 83ème mais le score, come nous l'avons vu n'évolua plus. La saison suivante est relativement plus compliquée pour le RCL avec tout de même une honnête 5ème place en championnat et même un victoire en Coupe de la Ligue (1-0 face à...Metz) et une belle victoire à Highbury en C1, contre Arsenal.

Après avoir connu le premier tour de la "Champions League" il est temps pour Smicer de connaître autre chose et les propositions ne manquent pas. C'est à Liverpool que celui qui fut finaliste de l'Euro anglais de 1996 avec la République tchèquepose ses valises à l'été 1999 pour y évoluer jusqu' à cette année 2005 où il connut le sommet de sa carrière avec une victoire en Ligue des Champions, à Istanbul, pour une finale au scénario inoubliable; en effet souvenons-nous qu'après avoir mené par 3 à 0 à la mi-temps le Milan AC de Maldini fût battu par les "Reds" de Gerrard aux tirs au buts. Et la contribution de Smicer à cet exploit, fut grande, peut-être tout autant que celle de son capitaine, nommé ci-haut, qui rameutait ses troupes et les guidait vers le but adverse dès le début de la seconde période. Entré dès la 23ème minute à la place de l'australien Kewell, tout ne commence pas au mieux pourtant pour le tchèque qui voit son équipe qui était déjà menée 1 but à rien concéder deux nouveaux buts avants la mi-temps. Dans la deuxième moitié du temps réglementaire le rapport de force s'inversera et Smicer saura prendre ses responsabilités en conduisant plusieirs offensives et en marquant le but du 2-3 d'une frappe lointaine, tellement "british" en soi, mais aussi très fine et technique plus qu'en force en ce qui concerne le but de notre ailier droit. Puis comme nous le savons déjà, Liverpool parviendra à égaliser (grâce à Alonso). Enfin, Smicer inscrivit le dernier pénalty vainqueur lors de la séance de tirs aux buts, avant l'échec de Shevchenko, où l'arrêt de Dudek.
Après cet exploit réalisé avec Liverpool (qui cependant ne remporta pas de championnat, et n'en a toujours pas remporté depuis 1990) exit Anfield et les pelouses anglaises pour en come-back en D1 au Vélodromme pour une victoire 2 à 0 avec les Girondins de Bordeaux qui ont su convaincre le joueur de 32 ans de les rejoindre. Auteur d'une bonne saison, le Tchèque et son équipe termineront vice-champions, loin derrière une équipe Lyonnaise qui connaissait là son apogée.

La saison 2006-2007 sera une saison blanche pour l'ancien international aux 80 sélections (27 buts) et il terminera sa carrière au club de ses débuts, le Slavia (avec qui il fut sorti de la C3 par Bordeaux en 96) de 2007 à 2009, avec qui il sera sacré deux fois champion, mais ne participant cependant qu'à peu de matchs.

Capable d'évoluer à tous les postes offensifs, cet attaquant au style d'ailier est le numéro 7 de notre sélection.

Jan Suchopárek (D), RC Strasbourg 1996-1999. Vice-champion d'Europe des Nations 96 comme Smicer, le défenseur, qui fut l'auteur d'un très bon tournoi est recruté par le Racing Club de Strasbourg pour disputer le championnat de France 96-97. Auteur de bonnes prestations dans l'ensemble, surtout au début. Lors de sa première saison, il est des exploits européen du RCS en Coupe de L'UEFA (Rangers, Liverpool) et en Coupe de La Ligue (victoire face à Bordeaux). Il cumule 76 matchs de D1 en 3 saisons passées en Alsace et tient son poste d'arrière dans notre 11 des Tchécoslovaques ayant évolué en France.

Vladimir Steigl (A), Stade Rennais 1946-1947.
"Tchécoslovaque, Vladimir Steigl évolue au Stade rennais lors de la saison 1946-1947. Recruté alors qu’il évolue au SK Čechie Smíchov, le club d’un quartier de Prague, la capitale du pays, il est associé en attaque à André Simonyi, Guy Rabstejnek, Robert Hauvespre ou encore Henri Combot.
Steigl marque six buts en l’espace de vingt-cinq matchs, mais ne reste qu’une saison en Bretagne. À l’été 1947, il retourne en effet dans son pays d’origine". http://www.stade-rennais-online.com/Vladimir-Steigl.html

Václav Svěrkoš (A), FC Sochaux de l'hiver 2008-2009 à Janvier 2011.
Meilleur buteur du championnat tchèque 2008 avec 15 buts, il rejoint Sochaux au mercato hivernal 2008-2009 dont il contribue grandement au maintien parmi l'élite avec 8 buts synonymes de 22 points (7 victoires et un nul). Cette ascension fulgurante du néo-international tchèque ira de paire avec une seconde saison très décevante. il est cédé au club de Panionios en Janvier 2011. Son bilan au nombre de buts marqués en L1 est bloqué à 10 unités.

Ottokar Sykora (M), FC Sochaux 1947-1949, AS Monaco 1950-1952. Pas de chiffres précis pour sa carrière sochalienne mais un bilan à présenter de 71 matchs pour 9 buts inscrits en Divison 2 avec Monaco.

Antonin Tichy (M), Sochaux 1947-1950 puis Lyon jusqu'en 1953 (1 saison en D1) et Perpignan (D2) en 1953-54. Joua plus tard à Audun-Le-Tiche dans les divisions inférieures amateur (1960-1961).

Štěpán Vachoušek (M), Olympique de Marseille 2003-2005. Joueur plutôt doué mais atypique, "numéro 10 à l'ancienne", qui ne se sera ni imposé à L'OM, ni en sélection (23 sélections tout de même).

Ladislav Vízek (A), international tchécoslovaque star en son pays et qui s'est même glissé au classement du Ballon d'or à la fin des années 70, il termine sa carrière au Havre de 1986 à 1988. Ailier, attaquant de pointe ou numéro 10 (comme au Havre) très technique, il aura marqué l'histoire du HAC faisant un passage remarqué dans le championnat français avec surtout une première saison excellente. Sa seconde et dernière saison fut d'un autre acabit et sanctionnée d'une dernière place évidemment synonyme de relégation. 32 matchs/ 7 buts puis 29 matchs/ 4 buts en D1.

Jaroslav Vojta, Stade Rennais 1932-1933.

Miroslav Vratil (M, A), Olympique de Marseille 1948-1949. 3 buts inscrits en D1.

Slovaques :


János, Ján Chawko (A). FC Metz 1951-1952 (n'aurait disputé que 3 matchs). Ailier droit arrivé d'Italie où il passa par la Reggina, Palerme et Côme les 3 saisons précédent son arrivée au FC Metz.

Ferdinand Faczinek (A), FC Sochaux 1937-1939, CA Paris 1939, Chamois Niortais FC 1939-1940, FC Sète 1940-1943 (ne participe pas à la finale de Coupe 42 perdue face au Red Star), Chamois Niortais FC 1943-1948.
Cet attaquant international tchécoslovaque (8 sélections de 1934 à 1937) dont la carrière s'initia au Sparta fut champion de France 1938 avec Sochaux (28 matchs/ 15 buts). Et le premier grand joueur des Chamois Niortais (oui, le club de la Venise verte a connu d'autre très grands joueurs, comme plus tard, le ghanéen Abédi Pelé).
Enfin, il entraîna Niort de 1943 à 1948 (promotion en CFA ou D3 en 1948, relégation en DH Centre-Ouest ou D4 en 1953) puis Strasbourg et Forbach en Seconde Division (1957-1958 et 1959-1960).

Miloš Glonek (D), SM Caen 1994-1997 et 1998-2001. Arrivé d'Ancône en 1995 cet "historique" du Stade Malherbe connaîtra le même sort en France qu'en Italie : une relégation au bout de sa première saison et une saison de purgatoire lors de la suivante. Champion de France de D2 1995-1996, Glonek regoûtera à la D1 en 96-97 et les attaquants de D1 à ses interventions sans compromis. Puis il retourne, pour une saison, au club de ses débuts, le club phare du championant slovaque c'est à dire l'Inter Bratislava, avant de retrouver Caen et...la D2 dont le rugueux (mais pas dépourvu de technique avec le ballon) international tchécoslovaque puis slovaque tout court fut assurément l'un des meilleurs défenseurs centraux encore 2 ou 3 saisons durant, avant de définitivement raccrocher les crampons (limés) en 2001.

Viliam Hýravý (A), porta les couleurs du "Téfécé" (Toulouse) lors de la saison 1992-1993 de Division 1 (11ème). 28 matchs/ 3 buts pour cet international qui connu l'équipe de tchécoslovaquie 11 fois et celle de Slovaquie à 5 reprises.

Milan Luhový (A), AS Saint-Etienne 1992-1993. 15 matchs et 2 buts en D1.

Ľubomír "Lubo" Moravčík (M), AS Saint-Etienne 1990-1996, SC Bastia 1996-1998.
Celui qui fut l'auteur d'un Mondial 90 très réussi tant au niveau des performances individuelles (notamment co-meilleur passeur avec 3 passes décisives) que collectives (quart de finale) est "signé" par l'AS Saint-Etienne qui avait déjà établi des liens avec le milieu offensif dès avant la compétition internationale. Joueur à la technique exceptionnelle et qui d'autre part ne ménage pas ses efforts dans l'engagement physique (37 jaunes et un rouge durant sa période stéphanoise), le spectaculaire (l'exhubérant?) numéro 10 demeure l'un des favoris des supporters des "Verts". Durant les 6 saisons qu'il passe au club, Saint-Etienne ne fera jamais mieux que 7ème (en 92-93, et avec Laurent Blanc dans l'équipe) et cette période se concluera par la relégation du club qui figure et figurera cependant toujours bien placé parmi les plus populaires de France en 1996. Il gagne alors l'Ile de beauté et signe au  SC Bastia avec qui il fera parler sa classe en Division I durant encore deux saisons (surtout lors de la première d'entre elles) et augmentera également encore son record de cartons reçus. Puis après une brève expérience en Allemagne (Duisbourg), Moravcik fera la joie d'un autre "peuple vert", celui du Celtic Park comme évoluer en Ecosse fera le bonheur de notre meneur de jeu, porté par ce public si exceptionnel.
Joueur au caractère bien trempé, et un peu fantasque, pas avare de démonstrations de joie, ou de colère, il demeure pour toujours l'un des héros des supporters des différents clubs où il est passé. Ou même des autres.

Séquences vidéo :




Sur le plan comptable (mais ne revenons plus sur cette histoire de cartons), Moravcik a disputé 230 matchs de D1 et marqué 39 buts.

Enfin, voici un lien vers un article autrement plus riche que celui-ci sur Moravcik période stéphanoise : http://surlaroutedesverts.blogs.lequipe.fr/?p=1303

Maintenant poursuivons le recensement que nous sommes proches de conclure.

Szilárd Németh (A). Prêté au RC Strasbourg par Middlesborough pour la dernière moitié de la saison 2005-2006. Année de relégation du club Alsacien et début de sa chute aux enfers. Dans ce contexte, Németh, 9 matchs aucun but, n'a pas laissé une trace indélibile au RCS. A l'opposé, il demeurera comme l'un des grands noms l'histoire de la sélection Slovaque pour laquelle il a inscrit 22 buts en 58 sélections dont celui qui offrait la victoire face à l'Angleterre dans les éliminatoires de l'Euro 2004, tournoi pour lequel lui et ses coéquipier manquèrent de peu de se qualifier. Cette période de l'équipe nationale durant laquelle Németh tint l'un des rôles principaux, traça cependant la voie pour la génération suivante qui parvint à se qualifier pour la Coupe du Monde, en 2010.

Carlo Pintér (A), FC Mulhouse 1936-1937, année de relégation en D2. Il rejoint peu après le début de saison suivante le championnat maltais (Sliema).

Ján Popluhár (D), Lyon 1968-1970. Ce demi-centre 3ème de l'Euro 60 (vainqueur de l'Equipe de France en match de classement) et surtout finaliste de la Coupe du Monde 1962 au Chili, face au Brésil, réputé de "classe mondiale", se voyait offrir un "dernier contrat" par Lyon avec qui il ne brilla pas particulièrement. Il poursuivit sa carrière jusqu'à l'âge de 44 ans en Tchécoslovaquie et enfin en Autriche.

Adolf Scherer (A), Nîmes Olympique 1969-1971 (D1) et Avignon jusqu'en 75 en D2. Un autre finaliste de la coupe du Monde chiliennne (3 buts inscrits durant le tournoi) qui termina sa carrière en France. Et qui s'y signala positivement dans son cas. C'est après être tout juste remontée en D1 après une saison de purgatoire, que l'équipe de Nîmes, en milieu de saison1968-1969, enregistre l'arrivée de cet international tchèque au CV et à la réputation plutôt éloquente quand à sa valeur. Auteur d'une demi-saison 1968-1969 quelconque 18 matchs et 2 buts), celui qui évoluait comme "inter de pointe" fera taire les sceptiques dès la saison suivante en marquant à 19 reprises ce qui permettra au club d'assurer confortablement son maitien. Cette année coïncide également avec le retour du célèbre entraîneur Kader Firoud à qui l'on confie de nouveau les rennes de l'équipe. La suite n'est que plus belle encore avec une 4ème place en 1971. Si la participation de Scherer fut moins prépondérante cette saison-là (il a tout de même passé le cap des 32 ans), qu'il joua moitié moins et fut moins buteur, son apport se révéla cependant toujours très précieux, cette fois d'avantage à la construction. Alors parti à Avignon, Scherer aura vu Nîmes terminer second au classment de la Première Division en 71-72. Les crocodiles se classeront 4ème encore en 75.
Si le vice-champion du Monde apporta son concours aux bons résultats de Nîmes sur une durée relativement brève,  il fut certainement l'un des inspirateurs des succès qui suivirent au cours de cette décennie 70, peut-être la meilleure pour les "crocodiles", pour une certaine génération de supporters en tout cas.
Adolf Scherer reste très proche du club dont il est l'un des premiers supporters. Il vit à Saint-Gilles, près de Nîmes.

L'homme aux 36 sélections et 22 buts, et aux 23 buts en 65 matchs de Division 1, est l'avant-centre titulaire de notre sélection.

Filip Šebo (A), Valenciennes 2007-2010. Parfois blessé et inconstant, Sebo n'aura montré son meilleur visage qu'en de trop rares occasions. Une première saison somme toute assez prometteuse malgré un manque d'éfficacité (31 matchs/ 4 buts) puis 19 matchs/ 1 but et 11 matchs/ 1 but.

Dušan Tittel (D), Nîmes Olympique 1991-1993. Défenseur rugueux (comme il y en eu quelques uns dans l'histoire du club) qui fit parler son expérience internationale lors d'une première saison assez...correcte, avant de quitter le navire à l'hiver 92-93 pour regagner son pays et son club d'origine, le Slovan Bratislava. Nîmes terminera dernier du championnat de D1 avec seulement 3 matchs remportés et une différence de but de -34 (66 buts encaissés, plus mauvaise défense du championnat). L'équipe gardoise n'a plus accédé à l'élite depuis et se trouve plutôt loin d'en retrouver le chemin, étant l'actuel dernier de L2.

Alexander Vencel (G), RC Strasbourg 1994-2000 et Le Havre AC 2000-2005. Figure emblématique du RC Strasbourg de la deuxième moitié des années 90, le gardien slovaque aura marqué, tout en sobriété, le football français par ses performances solides pendant une décennie, que se soit avec Strasbourg en D1 et Le Havre, principalement en D2. Années ponctuées de pretsations particulièrement brillantes dans les différentes coupes où il semblait parfois invincible multipliant les parades exceptionnelles à en rendre malade les plus chevronnés des attaquants. Dans les coupes nationales, telles que la Coupe de la Ligue dont il fut vainqueur en 1997 face à Bordeaux aux tirs aux buts et bien sûr la Coupe de France dont il fut en revanche le finaliste malheureux 2 ans plus tôt face au Paris Saint-Germain, au "Parc" battue par une frappe en pleine lucarne de Le Guen (il fallait au moins ça pour tromper Vencel), ainsi va la vie des gardiens. Et puis... la Coupe d'Europe avec l'exploit des Strasbourgeois qui éliminèrent le Liverpool FC au second tour de la coupe de l'UEFA 1997-98 avec un Vencel impérial qui contribua grandement à la qualification (3-0 à La Meinau, 0-2 à Anfield) quand du reste toute son équipe fût excellente au match aller.

Un grand gardien qui laisse un grand un grand souvenir dans le coeur des supporters des deux clubs français où il est passé.

Il partage avec le joueur à la carrière plus courte en France mais d'une classe non moins exceptionnelle, Petr Cech, le poste de gardien de but. Il y aura donc "rotation" entre Vencel qui savait, disons-le, surprendre, en déployant sa "grande carcasse" dans un geste félin assez inattendu et Cech au talent qui parait, tout du moins, plus naturel. Les deux, sont très fiables.

Retour en vidéo sur le fameux match Strasbourg-Liverpool 1997 avec en prime les réactions de Vencel au micro et face au caméras de France 3 Alsace :



Dans la video suivante, Vencel revient sur ses années havraises :



Alexandr Vencel Jr. a joué 222 matchs de D1, 150 matchs de D2, 22 matchs de Coupe de France et 18 de Coupe de La Ligue. Il a aussi disputé 12 matchs européens avec Strasbourg, tous en Coupe de l'UEFA. Sur le plan international, le meilleur gardien de D1 99 et de D2 2001 compte 2 sélections en Equipe de Tchécoslovaquie (1991-1992) et 19 avec l'Equipe de Slovaquie.

Son père Alexander Vencel Sr. 25 fois international de 1965 à 1977, et figure légendaire du Slovan Bratislava, était lui aussi gardien de but.

Róbert Vittek (A), Lille OSC d'août 2008 à février 2010. Arrive en provenance de Nuremberg où il joue et marque moins en 2007-2008, peut-être bien blessé. L'un des bons attaquants de La Ligue 1 sans pour autant affoler les compteurs, bref un attaquant de Ligue 1, que Lille prête à un club turc en février 2010 où il doit retrouver plus de temps de jeu, Rudi Garcia comptant de moins en moins sur lui mais d'avantage sur Pierre-Alain Frau, qui effectivement, se montrera plus efficace que le Slovaque, et que l'ancien lui-même quand il sortait de plusieurs saisons à 1 ou 2 buts.
4 mois plus tard, Vittek inscrit le premier but de l'histoire de l'Equipe de Slovaquie en Coupe du Monde (qui participe pour la première fois à une phase finale) face à la Nouvelle-Zélande (1-1). Surtout, il en inscrit 2 autres dans ce premier tour face aux Italiens pour une victoire 3-2 (Kopunek inscrit le troisième) qui propulse son équipe en 8èmes de finales et élimine la "Squadra " qui n'avait pas fait mieux que les Slovaques face à la Nouvelle-Zélande et avait été accrochée par le Paraguay (vainqueur des Slovaques ensuite). Bref la Slovaquie termina deuxième du groupe F derrière le Paraguay et Vittek ajoutera même un 4ème but a son total personnel face au Pays-bas. Score final 2-1 pour l'Equipe "Oranje". Vittek marqua sur penalty dans les arrêts de jeu d'un match à peu près plié. Il n'en demeure pas moins que c'est ce but qui lui permet de devancer Németh au classement des buteurs de l'histoire de la sélection slovaque (23 à 22 pour Vittek).
Bref, Lille céda définitivement le recordman à l'issue de cette Coupe du Monde à Ankaragücü. En Ligue 1, Vittek aura inscrit 7 buts en 38 rencontres.

Et puis comme de coutume lorsqu'il s'agit de recenser les joueurs étrangers ayant évolué dans le championnat de France, tableau d'honneur :


Légende :
Cech (Rennes), Vencel (Strasbourg), Rozhenal (PSG), Suchoparek (Strasbourg), Kubik (Metz), Nemecek (Toulouse), Hasek (Strasbourg), Plasil (Bordeaux), Smicer (Lens), Scherer (Tchécoslovaquie), Moravcik (Saint-Etienne), Humpal (Sochaux).

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